Jeudi 21 Mars 2019 - 20:30
Château des ducs de Bretagne
Festival Eurofonik 2019
Placement libre
BRYONY GRIFFITH
Notamment connue pour sa participation au groupe The Demon Barbers, cette talentueuse violoniste et chanteuse se nourrie des musiques populaires anglaises. Chaud et incarné, son chant alterne avec un jeu instrumental droit et efficace, jamais maniéré.
CHARLES QUIMBERT
Il est une figure incontournable de la culture bretonne depuis plusieurs décennies, que ce soit avec le fameux trio Brou Hamon Quimbert, ou par ses autres expériences artistiques. Cette rencontre au Château des ducs de Bretagne est une occasion rare de pouvoir l’entendre en toute intimité, dans un cadre chaleureux correspondant à merveille à la générosité de cet artiste et de ses chants de Haute-Bretagne.
E’JOUNG-JU
Musicienne d’origine coréenne, E’Joung-Ju vit maintenant en France, où elle se charge notamment de la direction artistique du festival Le Printemps Coréen à Nantes. Prolifique, elle poursuit ses projets en tant que musicienne autour de ce fascinant instrument à cordes qu’est le geomungo. Les sonorités profondes de celui-ci charment, surprennent, tandis qu’E’Joung-Ju expérimente et bouscule les codes établis.
FANTAFOLK
Connaissez-vous les musiques populaires sardes ? Avec Fantafolk, nous voilà entraînés par ces deux virtuoses, pour autant capables de subtilité et de finesse. L’accordéon construit une armature musicale dans laquelle la launeddas se glisse et joue avec malice. Cet instrument sarde est lui-même objet de fascination, tant il surprend par sa forme (trois tuyaux, des anches simples) et ses sonorités boisées. Plus qu’une simple découverte instrumentale et sonore, cette escale du parcours nocturne est avant tout l’occasion de rencontrer les représentants d’un répertoire vivant, créatif, débridé.
MORGANE LE CUFF
Chanteuse et harpiste bretonne, Morgane Le Cuff représente cette nouvelle génération s’étant intelligemment affranchie des carcans et des étiquettes réductrices. Sans rien renier, elle a su tisser un parcours singulier, se frottant notamment aux musiques asturiennes, leurs rythmes, leurs techniques vocales si spécifiques. Ce bagage musical s’exprime dans un chant chaud, un jeu de harpe percussif, une présence immédiate happant les spectateurs pour une parenthèse tant énergique que poétique.